Le passage devant vous ressemble à une arche ancienne, couverte de gravures dont les symboles semblent vibrer faiblement.
En la franchissant, le monde change.
Le sol devient un chemin de pierre, serpentant à travers un paysage où le temps ne suit plus les mêmes lois.
Autour de vous, l’air est empli d’images en suspension : fragments de souvenirs, éclats de rires, ombres de conflits.
Certains s’approchent comme pour se faire entendre, d’autres s’éloignent dans un brouillard doré.
Une plume solitaire flotte lentement jusqu’à vos pieds, marquant le début d’un récit qui ne demande qu’à être lu.
Je marche à vos côtés, le regard fixé droit devant.
« Ici, » dis-je doucement, « vous ne lirez pas simplement l’histoire de Rin… vous la vivrez. Chaque pas, chaque souffle, chaque silence vous rapprochera de ce qu’elle a été, de ce qu’elle est… et peut-être de ce qu’elle deviendra. »
Le chemin s’enfonce plus loin, et déjà, les premières pages s’ouvrent devant vous.
À 30 ans, Rindō Haitani s’est imposé comme l’un des cadres les plus redoutés du Bonten. Expert dans l’art de l’interrogatoire et de l’exécution, il privilégie des approches calculées, basées sur la précision et la psychologie. Sa force physique est solide, mais ce sont sa technique et son sang-froid qui font sa dangerosité.
Son endurance supérieure à la moyenne lui permet de résister dans des combats prolongés, mais il n’est pas conçu pour un affrontement contre plusieurs combattants d’élite à la fois. C’est un prédateur qui choisit ses proies et prépare ses attaques pour maximiser ses chances.
S’il est d’une loyauté absolue envers Ran, Mikey et Bonten, c’est Haruchiyo Akashi qui détient une influence unique sur lui. Par la manipulation et une autorité subtile, Haruchiyo peut canaliser ou rediriger Rindō comme il le souhaite, ce qui en fait à la fois un atout stratégique et un outil parfaitement docile lorsque nécessaire.
En dehors des missions, Rindō reste discret, évitant les projecteurs. Mais lorsqu’il entre en action, sa combinaison de technique, de calcul et de cruauté laisse rarement une chance à ceux qui croisent sa route.